Masterchef nous donne l’eau à la bouche !

5 Août

C’est tu juste moi ou bien Gordon Ramsay, il l’a l’affaire pis pas à peu près !

Propriétaire de restaurants émérites, auteur de livres de cuisines best-sellers, producteur/mentor de multiples émissions dont Hell’s Kitchen, Kitchen Nightmares et le nouveau venu Masterchef, cet écossais qui n’a pas la langue dans sa poche sait nous épater aussi rapidement que le temps de prononcer le F*** word qu’il affectionne particulièrement.

Si vous n’avez pas commencé à regarder le dernier rejeton de l’empire Ramsay,  je vous suggère fortement de laisser tomber Bons Baisers de France à Radio Can et de zapper à Fox ou à CTV le mardi à 21 heures, histoire d’en avoir plein la vue. Avec une formule que l’on peut apparenter à American Idol ou America’s Got Talent, Masterchef a.k.a Chef Idol se démarque de ces talent shows à grande écoute parce qu’il n’écœure pas et que, bien au contraire, il nous ouvre l’appétit…

Concours de cuisine destiné à couronner un « Master Chef » parmi une panoplie de cuisiniers amateurs avec des feuilles de routes bien différentes (femme au foyer, homme avec trois doigt sur chaque main, gros trucker du Sud, analyste financier), l’émission s’est avérée un véritable succès en Australie et dans quelques 110 autres pays. Avec Ramsay à la barre, inutile de préciser que cette compétition deviendra vite un phénomène. Comme le dirait Neil Patrick Harris alias Barney Stinson (How I met your mother) :« It’s gonna be legen-wait for it- dary ! »

Bien que la diffusion ait commencé le 27 juillet, la compétition en tant que telle débutera la semaine prochaine, soit le 10 août. Pour les curieux et curieuses qui souhaiteraient se rattraper, rassurez-vous, vous avez simplement manqué les qualifications —les épisodes que l’on passe beaucoup trop longtemps avant de nous donner la vraie compétition et qui, de toute manière, nous présentent jamais les gagnants en fin de compte—. Accompagné de panélistes réputés dans le milieu culinaire, soit Graham Elliot (plus jeune chef 4 étoiles aux USA) et Joe Bastianich (responsable du succès de Mario Batali), Ramsay promet d’être fidèle à sa réputation et de nous garder en haleine du début à la fin.

Tel que nous l’ordonnerait Gordon, open your « f***in televisions » !

Masterchef, les mardis à 9 pm à Fox et CTV

http://www.fox.com/masterchef/

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I ♥ Galen Weston et les vernis à ongles JOE.

30 Juil

Lieu: Loblaws du chic Carrefour Angrignon par une belle journée ensoleillée.

Mission: Trouver un truc beau, bon, pas cher à cuisiner pour une petite gang.

Prêtes à attaquer les allées du supermarché avec une efficacité douteuse, l’une traîne pendant que l’autre farfouille les allées,  Nagham (ma meilleure amie dont le nom se prononce NAR – HAM), Manuella et moi, nous laissons égarer un bref instant dans le rayon des cosmétiques…En bonnes girly girls que nous sommes, nous nous mettons à tester une panoplie de vernis à ongles aux couleurs estivales. Mon regard se pose alors sur des vernis de la marque maison JOE ,à 3 pour 10$, tout un deal si l’on compare aux fameux vernis O.P.I. qui se détaillent au même prix, mais à l’unité ! Bon ok, la qualité ne se compare peut-être pas, mais la gamme de couleurs offertes est simplement ma-la-de. Les teintes pastels éclatantes sont au rendez-vous et on aime ça, autant sur nos mains que sur nos pieds !

Bref, je viens tout juste de tester mon nouveau vernis couleur menthe et laissez-moi vous dire que je le recommande chaudement à n’importe qui. Temps de séchage rapide, à peine de grumeaux (les petites bulles d’air VRAIMENT énervantes qui se pointent la face même quand une professionnelle s’en charge)…et la couleur est juste parfaite. Je me sens un peu niaise de faire de la publicité gratuite pour Galen Weston –ce charmant anglophone des annonces de Loblaws/ fils du fondateur de la chaîne– et ses associés comme ça, mais je préfère le voir comme le partage d’une découverte à toutes les maniaques de cutex de ce monde, qui comme moi, auraient été sceptiques envers une marque maison. On opte pour le plus de cutex for less !

Merci Galen, grâce à toi, mon Métro l’épicier peut aller se rhabiller !

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John the wolf is not dead !

30 Juil

Voici ma critique pour le spectacle Jean Leloup, que j’ai eu la chance de voir à deux reprises, dans le cadre de sa tournée Mille excuses Milady en novembre dernier. Jean: Je t’aime un peu, beaucoup, passionnément ♥ :

Photo tirée du journal Voir-Sublime photo tirée du journal Voir

C’est à guichets fermés que Jean Leloup a su enflammer, ou plutôt emboucaner le Métropolis de Montréal hier soir, le vendredi 13 novembre. En enchaînant clope par dessus clope et fessée par dessus fessée (en effet, le personnage a demandé à plusieurs reprises à une jeune blonde de venir lui donner une correction), Leloup a su nous prouver que l’âge ne le rattrapait pas et qu’il ne devenait pas une caricature de ce qu’il était jadis. Que ce soit sous le pseudonyme de Pablo Ruiz, Jean Leclerc, Massoud Al Rachid, Dead Wolf ou John the wolf, Jean Leloup nous prouve encore et toujours que s’il maîtrise un art, c’est bien celui de se renouveler.

C’est avec 20 minutes de retard que le tant attendu Leloup est entré sur scène en arborant son ensemble de berger des montagnes ayant égaré son troupeau, maintenant un classique de sa garde-robe. Une canne à la main, il avance tranquillement vers le micro pour nous raconter ce qui l’a mené vers une vie de musicien, dans une envolée lyrique des plus colorées. Sous les acclamations de la foule complètement enivrée, il nous introduit alors à Old Lady Wolf, cette sacrée bonne femme qui ne voulait pas mourir…On sait déjà à quoi s’attendre, Leloup est heureux et en forme, il a envie de tripper et la soirée promet ! Le bal est lancé et, accompagné de trois musiciens tous aussi talentueux, le berger amateur réinterprète les chansons de son nouvel album, ponctuées de quelques délires dont la foule se régale.

Celui qui dénonce la platitude des quadragénaires en manque de jeunesse, prisonniers de leur nostalgie des vieilles « tounes », a tout de même su offir à son public certains grands classiques de son répertoire comme Edgar, Faire des enfants, Pigeon, les Fourmis, la Chambre, Sang d’encre et La Vallée des Réputations. Parmi les pièces plus récentes, on retrouve notamment Horrible fool, Lucie, Jeune indien, Laisse-moi, Le malheur, La plus belle fille de la prison, Mille excuses Milady, Morning, Comme ils me font peur, Everybody wants to leave.

Quelques minutes avant le coup de minuit, le tout s’est conclu en beauté, dans un second rappel fortement encouragé par une foule en délire. John the Wolf est alors monté seul sur scène pour interpréter Recommencer, avant de tirer sa révérence en s’exclamant «Old Lady Wolf est morte. Ok, bye bye».

Somme toute, écouter un disque de Leloup et le voir en spectacle sont deux choses complètement différentes. Non seulement ses chansons sont constamment renouvelées sur le plan musical, mais le voir en action est une expérience unique. Le Berger n’a plus à chercher son troupeau, il est bel et bien présent….Pas besoin de le protéger du loup non plus ou de lui faire mille excuses, il te suit Jean.

On aime : Le talent, le génie, la fougue de Leloup, son éternelle répartie, ses improvisations et son humour satyrique…soulignons un clin d’œil ironique à Guy Laliberté, cosmonaute supérieur.

On aime moins : L’absence de certains grands classiques des débuts (Isabelle, Printemps-Été, Cookie), mais bon on se considère déjà chanceux d’en avoir eu un peu ! On jalouse aussi Sherbrooke d’en avoir eu un peu plus la semaine dernière…

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Entrevue avec Phoenix 6 décembre 2009

28 Juil

Il fait mauvais, il fait frette, on annonce une tempête de neige, je suis en fin de session et complètement submergée entre les 1001 remises qui tombent toujours en même temps. Je visionne des entrevues qui ont déjà été accordées par le groupe et je remarque une dynamique : elles sont souvent avec 2 membres du groupe. J’espère fortement tomber sur Thomas, le leadsinger et mari de Sofia Coppola. Par contre, je me rends compte d’un autre détail non-négligeable…Ils se la jouent tous très décontract, et sont borderline arrogants en entrevue. J’ai intérêt à bien savoir patiner et à être bien renseignée, sous peine de me faire rabrouer cash par ces récentes icônes du rock moderne.

Arrivée au sous-sol du Métropolis -les entrevues ont lieu dans les loges- je me rends compte que l’entourage de Phoenix est beaucoup plus imposant que celui de LaRoux (constitué de 5-7 hipsters londoniens clairement en dessous de la majorité internationale). On aura seulement 15 minutes et nous sommes les premiers…Mon caméraman/monteur Mathieu et moi sentons le stress monter à son paroxysme. Je demande quels membres va-t-on m’envoyer…Mystère et boule de gomme…Ce n’est que quelques instants plus tard que j’aperçois Deck et Christian passer la porte. Je dois avouer cacher une certaine déception, mais Deck est tellement mignon que j’en perds mes moyens et que je maltraite même à une reprise la langue française. Mes prédictions s’avèrent fondées, ils répondent à mes questions de manière concise -tout le contraire de LaRoux- , mais du moins ils demeurent assez plaisants (comparativement à certaines entrevues trouvées sur youtube, ils sont fort sympathiques même).

L’on vient nous dire que nos 15 minutes sont écoulées depuis quelques moments déjà, Deck et Christian ne sont pas stressés, ils prennent leur temps. Je glisse au passage que je n’ai pas de billet pour le spectacle de ce soir et que tous mes amis en ont -oui je sais j’en voulais un- … Deck part, va faire quelque vérifications, le show est Sold Out et il ne peut rien faire. On remballe nos affaires, il revient brièvement me dire que tout est beau, je suis sur la guestlist du band avec un plus 1. Comme on dit en bon québécois je CAPOTE.

À peine le temps de revenir chez moi et de retourner dans un Métropolis plus que bondé, j’assiste à un show qui me semble excellent, mais pas autant que la performance précédente au Cabaret La Tulipe selon les dires de mes amis. Renseignée par les membres du band, je sais que l’after a lieu au Velvet, bien avant que l’endroit devienne beaucoup trop « sélect ». Entourée d’une foule de hipsters, de top modèles, de gens branchés et de Béatrice Martin aka. Coeur de Pirate, je dois avouer avoir passé une soirée qui restera à jamais gravée dans ma mémoire, le tout se clôturant féériquement par une tempête de neige.

Vivement le retour de Phoenix à Montréal !

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Entrevue avec LaRoux 23 octobre 2010

28 Juil

Je me suis rendue à l’entrevue le lendemain de ma fête, complètement décalée de la célébration de la veille au Bar Les Pas Sages sur la rue Rachel. À peine préparée, je me lance dans mon tout premier Q&A avec une vedette d’envergure internationale.  15 minutes bien remplis, sans aucun silence, LaRoux se montre une jeune « androgyne » cocky (selon ses dires) et charismatique. Avec près de 4 500 clics et plusieurs reprises de ma capsule par divers blogueurs et fan sites, je dois avouer être quand même assez fière du résultat. Mon moment fétiche: chanter du Françoise Hardy avec elle ♥♥♥

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